Programme culture inter-résidences dans le cadre du Mois du film documentaire

Le Mois du film documentaire est une manifestation organisée grâce au soutien du ministère de la Culture, du centre national du cinéma et de nombreux partenaires dont la Scam  (Société civile des auteurs multimédia qui gère les droits d'auteur), la Procirep  (Société des producteurs de cinéma et de télévision, qui est chargée de représenter les producteurs français dans le domaine des droits d'auteurs) et l’Institut français.

Dans le cadre du mois du film documentaire, Corinne, Animatrice, en partenariat avec l’ALCA (Agence du Livre, du Cinéma et de l’Audiovisuel) de Nouvelle Aquitaine, ont proposé aux Résidents de participer à un programme culturel inter résidences.

Vendredi 4 novembre les Résidents ayant souhaité participé au programme ont assisté à la diffusion du Film documentaire « Alfred et Lucie Dreyfus, je t’embrasse comme je t’aime », réalisé par Delphine Morel. Récompensé au festival des créations télévisuelles de Luchon, ce film documentaire retrace le plus douloureux des pans de l’existence d’Alfred Dreyfus, qui victime d’une effroyable machination au plus haut niveau de l’État-major, sera condamné en décembre 1894 à la déportation pour haute trahison. C’est alors que Lucie et Alfred passent une sorte de « pacte , qui les unira dans un dialogue d’amour inconditionnel afin de continuer de vivre et de s’aimer en attendant la réhabilitation d’Alfred. Ainsi, l’écriture deviendra une véritable arme de combat pour la vie, un refuge et pour ne pas succomber à la tentation d’y renoncer et pour continuer d’exercer son intelligence, malgré l’enfer des conditions de vie qu’il subissait. Durant cinq années, le couple échangea ainsi des centaines de lettres, une correspondance racontée de façon intime dans ce film documentaire unique et remarquable.

S’en suivit un débat auquel les Résidents prirent plaisir à participer, évoquant le fait que la présence de la réalisatrice apporte plus d’intérêt que le simple visionnage d’un documentaire ou d’un film. En effet, c’est pour les Résidents la possibilité d’accéder à des détails qui ont pu échapper lors de la projection, de mieux comprendre les motivations de la réalisatrice et d’exprimer son ressenti sur une affaire sensible qui a longtemps fait débat.
Juliette SEGRESTIN était également présente et représentait l’ALCA.

Corinne, Monsieur Bioret et plusieurs résidents, se sont ensuite rendus à Andernos le 14 novembre, pour la projection du film documentaire « Le Petit peuple du potager » qui raconte l’histoire d’un potager, depuis les premières graines jusqu’à la récolte, un potager différent des autres, car le jardinier n’y utilise ni pesticide, ni produits chimiques, mais préfère se faire assister par une multitude de vies minuscules, les insectes.
Le 25 novembre, ils se rendront pour une dernière séance à Bouliac et assisteront à la projection du documentaire « Fréquence Julie », dont je vous laisse découvrir ci-après le synopsis. « Un jour, Julie a entendu des voix qui la menaçaient. Des médecins lui ont fait des électrochocs, des marabouts ont tenté de l’exorciser, elle a avalé plein de médicaments, bu tout un tas de potions, passé des jours à l’hôpital et de longues heures enfermée chez elle à tenter d’oublier le passé et d’imaginer l’avenir. Administrativement parlant, elle est depuis sa première hospitalisation une « handicapée » à 80%. A mes yeux, elle est une amie précieuse, une âme sensible, une résistante qui a décidé qu’elle ne ferait pas « une carrière de victime ». Depuis cinq ans, je la filme. Ensemble, nous plongeons dans son passé et nous y découvrons l’histoire d’une héroïne. »